Christelle Téa en résidence à l’Aquarium de Paris jusqu'au 10 janvier 2025

Venez découvrir le travail en résidence de Christelle Téa à travers un regard unique exposé à l’Aquarium de Paris du 15 novembre 2024 au 10 janvier 2025. 

Depuis fin 2022, la dessinatrice peintre a posé son regard curieux et poétique sur le quotidien de l’Aquarium, capturant la vie humaine et aquatique à travers des dessins d’une finesse remarquable. 


60 œuvres tirées de son travail sont exposées au coeur de l'aquarium pour deux mois. En plus de cette collection d’œuvres, l’artiste a investi un espace entier de l’aquarium et réalisé une fresque murale immersive. Le spectateur est invité à plonger dans une représentation poétique et sensorielle de l’interaction entre l’univers humain et celui des créatures marines, comme si l’art prenait vie sous ses yeux. 

C'est enfant que Christelle Téa se découvre une passion pour le dessin : en crayonnant sur les facturiers de ses parents restaurateurs chinois, pour passer le temps ! Vingt ans plus tard, l’artiste dessinatrice diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2015 a d’abord fait ses classes dans plusieurs résidences d’artistes : à Paris, elle remporte le concours du Musée national Jean-Jacques Henner, qui lui permet d’envahir le métro parisien avec 300 affiches. 

J'ai pu assister au vernissage, jeudi 14 novembre, accompagnée de mon fils, grand fan de poissons en tout genre mais aussi d'aquariums (l'Aquarium Tropical à Paris, l'Océan du Futur à Cherbourg, l'Aquarium de Lisbonne)

C'est en 2019 que je fais la connaissance de l'artiste. Cette fan incontestée de bibis, son accessoire fétiche, qu'elle assortit à ses robes de tous les jours ou de cocktail, elle en a fait son signe distinctif, et cette coquetterie lui sied à merveille ! Lorsque nous nous sommes rencontrés, elle réalisait une série de dessins sur le quartier du 9ème, révélant, sur le papier et dessinés à l’encre de Chine, des lieux emblématiques de l’arrondissement : l’Opéra Garnier, la Place Pigalle, la fontaine de la place Saint Georges, le chœur de l’église de la Sainte-Trinité, la Grande Synagogue, les toits du 9e… 

« Je commence par un détail puis je développe comme une toile d’araignée, en cherchant la ressemblance mais pas le réalisme. Dessiner, c’est choisir dans la complexité du réel les éléments les plus signifiants ».

Depuis notre rencontre il y a presque 6 ans, je suis l'évolution de son travail artistique, et j'avoue avoir un vrai coup de coeur pour l'ensemble de ses créations comme pour sa personne bienveillante et humaine. 

Courez voir cette exposition avant le 10 janvier, elle vaut le détour ! 

 





Le catalogue de l'exposition est en vente à l'aquarium au prix de 35 euros. 






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